La bonne etoile

Il était une fois une prophétie ancienne …

La PROPHETIE

Il était une fois une prophétie ancienne… Au cours du troisième millénaire lors de la plus longue nuit de l’hiver apparaîtra dans le ciel une étoile, signe étincelant d’une grande nouvelle : un enfant-roi.

Il était une deuxième fois une reine et un roi tristes de ne pas avoir d’enfant : Nicolas scrute le ciel et attend l’Etoile, tandis qu’Astrée règne sur un pays de glace et de neige. Il était de nombreuses fois Mag et Ralph les rennes, s’affairant à préparer les festivités du solstice d’hiver, la fête des lumières : petits et grands s’émerveillent chaque année pour cette nuit unique…

La bonne étoile est une quête joyeuse dans l’univers de l’enfance, pour toutes celles et ceux qui croient toujours aux fées, aux ogres, aux sorcières et pourquoi pas au père Noël ?

DRAMATHURGIE

Au départ, la première phrase « il était une fois un roi et une reine qui ne peuvent pas avoir d’enfants et qui seront les parents de tous les enfants du monde. Il était une fois le père Noël. »
Tout d’abord un travail littéraire, la construction d’une histoire. Ensuite un travail d’improvisation à partir de ce matériau pour aboutir à une écriture de plateau, modelée par un travail dramaturgique. Le processus d’écriture s’est achevé lors une semaine de résidence à l’automne 2020.

Des séquences courtes, l’alternance de quatre personnages pour porter le récit, selon leur registre, deux clowns et deux personnages dramatiques.
Une langue moderne, tantôt soutenue tantôt familière qui emprunte des séquences à d’autres auteurs (Saint Exu-péry, Molière, Shakespeare…) comme un clin d’œil à des références que les petits n’ont pas encore, mais que les grands s’amuseront à reconnaitre.

Parler du ciel, c’est parler des étoiles et des constella-tions, mais c’est aussi parler de Galilée et des savants qui scrutent l’univers.
Sans être didactique, le texte est à la fois un conte, une pièce de théâtre, une proposition musicale.
Les chansons apportent des suspensions, des virgules pour les enfants. Ce sont des pauses narratives qui créent le zoom cinématographique sur les émotions des personnages.

SCENOGRAPHIE

Parce que l’objectif de nos compagnies est d’amener le théâtre et le rêve dans tous les lieux possibles, j’ai travaillé pour que le spectacle s’adapte à tous les espaces scéniques. Nous créons le théâtre traditionnel partout. Faire en sorte que, en école, sous un préau, dans une salle non équipée, les enfants puissent être touchés par le Beau, qu’il soit visuel ou musical.
Un spectacle jeune public est une œuvre, une création complète pour les initier au spectacle vivant, leur offrir un moment d’art, une histoire qui rompt avec les codes de l’écran et de l’ordinateur. Pour cela, une boite noire. Un sol noir. Trois paravents tendus de toile noire incrustées d’étoiles qui s’allument lorsque la nuit monte pour se glisser tout à tour dans la salle de jeux du palais, la maison des rennes, la salle des banquets, la tour du Roi, la forêt enneigée.

Le dispositif de départ permet au fur et à mesure de faire naitre la couleur, la lumière : le décor s’illumine tout comme les rues de nombreuses villes durant la période des fêtes de Noël, comme le ciel qui se charge d’étoiles la nuit venue, un à un, afin que le public puisse savourer la beauté de chaque élément.
La musique est omniprésente : toujours porteuse des intempéries (neige, tempête, vent, fête…), elle vient souligner la solitude de chaque protagoniste. Les chansons sont les pensées intimes du Roi et de la Reine, leurs rêves, leurs espoirs. Le son déplace le spectateur dans les différents es-paces : palais, forêt, salle de jeu.

Légendes de Noël

Je voulais travailler sur les légendes pour enrichir la culture des enfants du patrimoine mondial porté par Noël.
Bien avant l’histoire de la naissance du fils de Dieu dans une étable entouré d’un âne et d’un bœuf, se fêtait le solstice d’hiver. Nuit la plus longue, il fallait illuminer la maison, c’était la fête des lumières.
Dans la Rome antique on fêtait les Saturnales, de grandes réjouissances populaires pendant lesquelles on organisait des repas, on échangeait des cadeaux. Ces saturnales se sont prolongées à partir du IIIè siècle par le Dies Natalis Solis nvicti, le jour de naissance de Sol Invictus, le Solstice d’hiver, fêté le 25 décembre.

De nombreuses légendes relient le père Noël à la mytholo-gie nordique, Thor, le vieillard à la barbe blanche habillé en rouge sur un char tiré par des boucs, ou Odin sur son cheval à huit pattes, ou Gargan le dieu celte qui portait une hotte et des bottes.
Santa Claus ou Saint Nicolas, Weihnachtsmann ou père Noël, leur rôle est de distribuer des cadeaux aux enfants pendant la nuit de Noël du 24 au 25 décembre.

Mise en scène

LES comédiens

Forte de ces nombreuses références, j’ai dirigé les comédiens pour arriver à
un jeu sincère et engagé. Nessim Vidal endosse sans caricature cet homme passionné des étoiles qui ne veut pas grandir, qui ne veut pas du pouvoir, qui endosse le manteau de ce père atypique.
Anne-Louise de Ségogne interprète cette femme qui assume le devoir de régner, qui n’est pas mère mais qui se résigne, qui ose revenir sur ses propres espoirs.
Un jeu simple, naturel, drôle pour captiver les jeunes spectateurs et leurs parents, pour investir un spectacle adressé aux plus jeunes et à leurs les parents avec le même engagement et la même rigueur. Une direction d’acteurs pour respecter le texte et les mots écrits.
La mise en scène est un art du beau, du rythme, de l’espace, du son, des comédiens. Une alchimie à trouver pour que le moment partagé entre artistes et public soit unique, sensible et merveilleux.

Anne Louise Ségogne

Anne Louise Ségogne

Astrée (La Reine)

Nessim Vidal

Nessim Vidal

Nicolas (Le Roi)

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